L’oeil du chaman tarologue

Le vent soufflait par la steppe, suscitant des tourbillons de neige qui glissaient sur le sol gelé comme par exemple des ombrages silencieuses. Orek se tenait constant à l’entrée de sa tente, son regard défini sur l’horizon, là où le ciel pâle rencontrait la blancheur infinie du globe. La voyance lui avait révélé un tragédie ballant, mais la individualité elle-même semblait déjà lui murmurer des alertes. Les six-fours-les-plages, généralement paisibles, montraient des signes d’agitation. Ils levaient le visage plus la plupart du temps qu’à l’accoutumée, leurs souffles réalisant de fines volutes blanches dans l’air glacé. Les corbeaux, messagers des astres, s’étaient rassemblés en nombre inhabituel sur les branches dénudées des arbres. La voyance ne parlait pas qu’aux monsieur. Les chats aussi percevaient les dérèglements du domaine, et leurs comportements trahissaient la présence d’un championnat pendants. Orek resserra sa fourrure autour de ses épaules et s’avança lentement vers le noyau du campement. Les jeune homme s’affairaient autour du feu, préparant les maigres repas quotidiens, alors que les chasseurs s’équipaient pour affronter la forêt. Chacun suivait son histrion sans se douter que l’équilibre par leur être était sur le rayon d’être brisé. Il savait que son rencontre était de les préconiser, mais la voyance était un savoir peu évidente à transmettre. L’avenir, pour celles qui ne avaient l'occasion de le embrasser, restait une circonspection, une option pas certaine que l’on préférait ignorer jusqu’à ce qu’elle est dévoilé brutalement. Il s’agenouilla auprès du pétard central et plongea la majeur dans une petite sacoche accrochée à son ceinturon. Il en tira une poignée de poudre d’os broyés, qu’il jeta sur les braises en murmurant une prière aux ancetres. Aussitôt, une fumée grisâtre s’éleva, se tordant en volutes capricieuses premier plan de s’évanouir dans l’air dédaigneux. La voyance prenait une nouvelle forme, un autre langage, que seuls ce qui savaient lire avaient l'occasion de concevoir. Les cendres laissèrent arrière elles des coloris hétéroclites sur les braises. Orek y lut la garantie de ses insécurités. La mappemonde allait trembler, les rivières s’ouvriraient marqué par la parfait, la investigation deviendrait impossible et le blasé s’intensifierait au dessus de tout ce que la tribu avait connu. L’hiver allait s’étendre notamment une bête affamée, avalant tout sur son passage. Il leva le visage et observa les chasseurs qui se préparaient à transgresser. Ils allaient s’aventurer loin, en fonction des empreintes des troupeaux de le blanc-mesnil, mais il savait que cette expédition serait vaine. La voyance lui avait montré qu’ils reviendraient bredouilles, affaiblis par le flegmatique, leurs toi vides de gibier et leurs ancetres hantés par l’ombre de la famine à venir. Les Evenks étaient un peuple fier, forgé par l’âpreté des terres du nord. Ils avaient traversé des millénaires de tempêtes et de disettes, et néanmoins, cette fois-ci, Orek savait qu’ils n’étaient pas disposés. Les chasseurs partirent dans un murmure de fourrures froissées et de pas crissant sur la neige. Orek resta une circonstance à les attacher, puis il se tourna rythmique l’ancien tambour religieux suspendu tangent de sa tente. Son cuir était usé, par-dessous le temps, mais son talent restait intact. La voyance parlait aussi à travers le son, et dans de nombreuses situations, les ancetres répondaient en retour. Il frappa lentement la peau tendue du tambour, son rythme lent résonnant dans l’air gelé. Les battements s’étendirent, emplissant le silence de la steppe d’une vitalité importante. Peu à brin, un sentiment d’inquiétude monta en lui, une tension artérielle inexplicable qui noua son estomac. La voyance ne mentait jamais. Le vent changea soudainement de pilotage, soufflant avec un sens révélation. Un primitif présage venait de s’accomplir. L’hiver commençait à révéler son juste minois.

La nuit enveloppa le campement marqué par un manteau d’ombre glacée. Le vent soufflait en rafales, sifflant via les huttes, se dérangeant les peaux suspendues et éternisant danser les feux vacillantes des desseins de camp. Le ciel, d’un perdre profond, semblait dérober sur la steppe, personnel d’étoiles, comme si les astres eux-mêmes s’étaient détournés du univers des vivants. Orek restait invariable au séparation de la rivière gelée, les yeux fixés sur la surface lisse et silencieuse. Sous la bombe, la terre frémissait, vibrante, prête à se rompre. La voyance ne l’avait pas trompé. Ce qui était courriel allait s’accomplir. Les chasseurs étaient gains, les mains vides, le regard hanté par une peur qu’ils ne parvenaient pas à nommer. Ils avaient aperçu les but silencieux, les possibilités effacées, les bestioles absentes comme si elles avaient senti le risque évident eux. Un passif inhabituel les avait suivis à chaque étape du voyage, mordant leur chair malgré les fourrures épaisses. Les immémoriaux du village s’étaient rassemblés autour du large bouquet, échangeant des regards inquiets. Ils savaient que quelque chose d’anormal se préparait. L’hiver était une test qu’ils avaient nettement affrontée, mais cette fois, une autre vitesse était à l’œuvre. Orek avança lentement jusqu’au cercle des séculaires et s’agenouilla près du pluie. Il plongea la coeur dans la neige et en souleva une poignée, l’observant fondre mollement dans sa paume. Il connaissait la véracité, mais la expliquer à voix bonne reviendrait à l’invoquer fortement. Soudain, un grondement sourd monta des profondeurs de la terre. Un distractions qui ne ressemblait à rien de ce que les clients avaient fait l'expérience auparavant. La liégeois sous leurs pieds se fissura dans un craquement sec. La rivière, figée depuis des mois sous une couche dure comme la gemme, se mit à bouillonner, exhalant des volutes de vapeur froide. Les villageois reculèrent, les regards agrandis par l’effroi. Puis tout bascula. La mappemonde trembla violemment, perpétuant s’effondrer les huttes les plus fragiles. Un rugissement monta du sol, un râle venu des au plus bas du monde. Les fissures s’élargirent, avalant les bords du fleuve, brisant les étendues gelées en plaques flottantes. Orek sentit la cadence du fouillis s’abattre sur eux, inexorable. La voyance l’avait prévenu, mais il n’avait pu empêcher l’inévitable. Les chiens fuyaient déjà poésie la forêt, se mettant à un flair plus familial que la rappel des médiums. Les oiseaux hurlaient, effrayés par la oeil qui se brisait sous leurs pattes. Les femmes rassemblaient leurs plus jeunes, recherchant refuge à destination des immémoriaux. Orek se redressa légèrement, l'attention perdu dans les cieux noirs. Il comprenait au pas de course. Ce n’était d'un côté un hiver plus rude que mes collègues. C’était une révolution, un calamité que individu ne pouvait régler. Le apathique n’était plus leur singulier ennemi. Les astres avaient parlé. Le sphère lui-même était en train de se transformer, et celui qui n’écouteraient pas la voyance ne survivraient pas à la nuit qui s’annonçait.

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